Présentation du Sadio

Structure de communication avec une forte expérience dans l’évènementiel, grâce à15 années d’expérience dans la communication ; et une équipe majoritairement féminine, très sensible à la problématique de la femme, en général, et africaine en particulier, Osmose souhaite apporter sa contribution à la cause de la femme.

Le SADIO, est une création d’Osmose. Il  a pour objectif de donner une plus grande visibilité aux initiatives féminines afin d’inspirer toutes les femmes en créant une émulation.

Le SADIO se décline en deux volets :

  • Un gala lors duquel des femmes maliennes d’exception, dans les domaines des affaires, de la culture, du sport et de la société civile, seront reconnues.
  • Des reportages sur des femmes du quotidien, qui à leur échelle créent une certaine dynamique autour d’elle.
  • SADIO a pour mission de magnifier la femme malienne en rendant hommage à ses compétences et expertises, son courage, sa ténacité, sa bravoure, sa détermination et son engagement à offrir à la société un avenir

Cette  soirée de gala, organisée par OSMOSE,  sera est une opportunité pour les femmes maliennes de prendre davantage conscience de l’importance de leur rôle sur l’échiquier économique, social et culturel ; tant il est reconnu (ou bien ; il reste évident) que le développement d’un pays ne et l’instauration d’une véritable paix durable dans notre pays ne peut se faire sans l’implication effective des  femmes.

Présentation de l’évènement

Le trophée Sadio est un prix qui, chaque année, met a l honneur les femmes qui ont marqué les esprits au cours de l’année.

Destiné à promouvoir et récompenser des initiatives féminines, l’idée de ce Prix a été conçue par des entrepreneurs, mères et épouses qui  essaient toujours de maintenir l’équilibre parmi tous ses rôles.

Le Prix Mali Sadio est un hommage aux femmes maliennes. Il récompense celles qui se sont affirmées dans le quotidien et dans le monde professionnel, et qui ont atteint des buts significatifs sans nécessairement être célèbres, c’est-à-dire en exploitant leurs compétences et leur activité de manière anonyme.

Le Gala du Sadio

Initiative unique au Mali, ce gala annuel valorise l’excellence des femmes dans leur milieu d’affaires et contribue à leur succès. Ainsi, il reconnaît les maliennes qui se démarquent par leur savoir-faire et leur savoir-être, leurs réalisations et leur rayonnement dans toutes les sphères au plan national et international.

Chaque année, des prix sont décernés à des femmes entrepreneures, cadres, dirigeantes et professionnelles œuvrant dans toutes les régions du Mali.

Un jury indépendant traite les dossiers les plus méritants et choisit les lauréates s’étant particulièrement distinguées dans chacune des sept (7) catégories.

Trophées décernés :

femme de l’année

politique & société civile

business

sciences

culture

sport

entreprise de l’année

Conte Sadio

Cette histoire se passe à Bafoulabé.

Il y a très longtemps, un jour, une femme enceinte se rendit au fleuve pour faire la lessive. Toute concentrée à son labeur elle ne vit pas l’hippopotame qui sortit de l’eau et l’interpella en ces termes ” O toi, femme enceinte ! Moi hippopotame des eaux de ce fleuve, je me lie d’amitié avec l’enfant que tu portes en toi.

Quelque soit le sexe de cet enfant, qu’il soit un garçon ou une fille, je fais le serment de me lier amitié avec lui “.

La femme retourna à Bafoulabé et donna naissance, quelques temps après, à une fille. Elle porta le nom de Sadio. La fille grandit et devint une jeune fille.

Comme ses semblables, Sadio se rendit un jour au fleuve. Il régnait une grande animation sur les rives du fleuve, quand un hippopotame sortit de l’eau et marcha vers la rive. Ce fut le branle-bas, tout le monde s’enfuyait sauf Sadio qui resta imperturbable.

L’hippopotame vint se coucher tranquillement à côté de Sadio. Après sa lessive, Sadio se rendit en ville, accompagnée de l’hippopotame qui la suivit jusque dans sa famille. Sur leur passage, tous les passants s’enfuyaient. Ces deux êtres restèrent ainsi en amitié pendant des années. Arriva le moment où la belle Sadio atteint l’âge de se marier. Elle était très belle et très convoitée, mais les prétendants se demandaient comment épouser une fille liée en amitié avec un animal, de surcroît un hippopotame. Faut-il donc tuer l’hippopotame ?

Si vous le tuez, je me suiciderais, répondait Sadio. Sadio et l’hippopotame restèrent ainsi, rien, ni personne ne put les séparer.

Une amitié était née sur les rives du fleuve à Bafoulabé,, une amitié que les griots du Mali chantèrent et chantent encore pour magnifier l’amitié, le respect de la parole donnée. La chanson est titrée, ” Mali-Sadio ” Mali pour l’hippopotame (appellation en langue Bamanan).

L’hymne de Malisadio est synonyme  d’amour, de bravoure, de courage et de ténacité. Des qualités que l’on retrouve chez nos femmes d’exception.

C’est une légende rapportée par la tradition orale africaine et racontée de différentes manières selon le patrimoine culturel de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest, dont le Mali, le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry et la Gambie. Devenue une pièce d’anthologie dans l’espace culturel africain, elle est racontée et chantée depuis plus d’un siècle par des conteurs, des griots et des chanteurs maliens comme Dédé Kouyaté, Mangala Camara, Toumani Diabaté, Mah Kouyaté, Habib Koité… 

D’aucun puise également dans la légende de « Sadio et Maliba l’hippopotame » pour transmettre un véritable plaidoyer en faveur de la lutte pour la sauvegarde de l’environnement au Mali et en Afrique. C’est Maliba l’hippopotame qui demande à Sadio, avant de disparaitre, de propager ce message auprès des hommes : «il faut respecter la nature et vivre en harmonie avec elle, sinon un jour viendra où l’homme, voyant son environnement dégradé, regrettera le temps où lui et la nature vivaient en bonne entente».

Sadio Femme de l’année

Fatoumata Goundourou

L’histoire de l’orphelinat Falatow Jigiyaso à Dialakoroba au Mali est intimement liée à celle de sa fondatrice Fatoumata Goundourou.
En 1978 elle accueille un premier orphelin dans sa maison du quartier de Kalaban Coura. Les années passant, sa maison devint un véritable refuge pour les nourrissons laissés devant sa porte ou les enfants trouvés dans la rue par les voisins de Fatoumata.

L’initiative spontanée devient rapidement une véritable institution et l'”orphelinat” accueille aujourd’hui plus de 30 enfants de 0 à 17 ans.

Avec l’aide de bonnes volontés, l’orphelinat s’implante loin de la pollution, à la campagne, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bamako, à Dialakoroba.

En quarante ans, plus de 60 enfants ont été élevés par cette dame au coeur d’or. Parmi ses enfants, certains sont mariés, d’autres rendus à leurs parents. Fatoumata accueille trois types d’enfants :

– des enfants dont les mères sont décédées à l’accouchement. L’un des parents a la possibilité de reprendre l’enfant lorsqu’il le souhaite

– des enfants dont les deux parents sont décédés ;

– les enfants issus de grossesses indésirables.

Niveau éducation, tous les enfants en âge de l’être sont scolarisés

Fatoumata aime beaucoup les enfants et leur a consacré une grande partie de sa vie. L’amour qu’elle dégage se ressent dans les yeux de “ses” petits.

Les enfants ne sont à ce titre jamais donnés en adoption

Sadio Business

Maïmouna Sidibé Coulibaly

Maïmouna Sidibé Coulibaly, 47 ans, fondatrice et dirigeante de la prestigieuse entreprise Faso Kaba dont le siège est à Yirimadio sur la route de Ségou.

C’est une grande dame du Mali qui vient d’être récompensée du Prix Africain de l’Alimentation décerné par la Banque Africaine de Développement (Bad) au mois de septembre dernier, après avoir reçu, en 2010, la distinction du magazine African Business, qui saluait ainsi son approche et sa stratégie novatrices en matière de développement agricole.

A l’heure actuelle, la société Faso Kaba fait la fierté du Mali par sa renommée internationale en matière de production et de distribution de semences certifiées.

Depuis la création de Faso Kaba Mme Coulibaly Maïmouna Sidibé se consacre à travailler sur les semences, la production, la distribution et l’amélioration des cultures pour permettre aux agriculteurs du Mali et d’autres pays d’Afrique d’accroître leur production.

Comme le précise la dénomination de sa société Faso Kaba (pays du maïs) elle a donc commencé par la production de semences améliorées de maïs, avant d’étendre ses activités à la production de semences améliorées de mil, sorgho, niébé, arachide, mais aussi oignons, tomates, choux, pastèques et gombos.

De 1 t en 2005, la production a « frôlé les 1 000 t » en 2011, selon la chef d’entreprise.

Sadio Sciences

Pr Titulaire Rokia Sanogo

La Professeur Titulaire Rokia Sanogo, enseignante chercheure de Pharmacognosie à l’USTTB et Cheffe du Département Médecine Traditionnelle  (DMT) de l’Institut Nationale de Recherche en Santé Publique (INRSP) de Bamako a reçu le 24 janvier 2017  auprès du siège de l’Union Africaine le prix Kwame Nkrouma pour les Femmes Scientifiques. Ce prix couronne  plus de 28 ans d’engagement au service de la valorisation des ressources de la Médecine Traditionnelle au Mali et ailleurs.

Sa compétence, sa rigueur, son engagement et son travail acharné dans le domaine de l’enseignement et de la recherche sur les plantes médicinales d’Afrique ont été ainsi reconnus et récompensés. Née à San en 1964, docteur en pharmacie à Bamako en 1990, spécialisée en Pharmacognosie en 1995 et Ph.D. en Pharmacognosie à l’Université de Messine (Italie) en 1999, la Prof Sanogo a commencé à enseigner la  Pharmacognosie en Pharmacie en 2001 à l’Université de Bamako. Première femme agrégée en Pharmacie elle est profondément attachée à la valorisation des plantes médicinales du terroir au Mali et sur le reste du continent africain.

Professeur Rokia est l’auteur de plus de soixante-dix publications scientifiques sur les propriétés biologiques et la chimie des plantes médicinales du Mali et d’ailleurs, ainsi que de plusieurs ouvrages sur les aspects sociaux, économiques, culturels et de Santé Publique de la Médecine Traditionnelle Africaine. En tant que femme, en plus des thèmes généraux de recherche, ses projets sont surtout orientés à l’approfondissement des problèmes spécifiques aux femmes (mortalité maternelle, mutilations génitales féminines, contraception, stérilité, dysménorrhées, troubles liées à la ménopause, etc.). Pour faire en sorte que son engagement pour la valorisation de la médecine traditionnelle puisse avoir un impact réel sur la santé des populations, la Prof Sanogo depuis 2003 est promotrice et présidente d’Aidemet Ong.

Sadio Haute Fonction

Mme Coulibaly Kani Diabate

Kani DIABATE est un Véritable “Soldat de développement“, la première Malienne à être promue générale de brigade, Kani Diabaté, jouit d`une notoriété qui dépasse largement les frontières de notre pays. De son intégration en 1974 à nos jours, elle a gravi tous les échelons, du lieutenant au… général de brigade.

Après son bac, elle est admise au concours d`entrée en médecine militaire en 1973. Parallèlement à ses cours à l`Ecole nationale de médecine et de pharmacie, elle suit pendant les vacances la formation militaire au camp. De 1978 à1980, elle a été médecin-chef adjoint à la garnison de Bamako, l`actuel bataillon Para. Entre 1980 et 1983, elle suit une spécialisation en stomatologie à l`Université Pierre et Marie – Curie à Paris VI. A son retour, elle est, deux ans durant, chef de clinique au Centre dentaire infantile de Bamako avant d`être chef de clinique au Centre national d`odonto – stomatologie de Bamako.

En 1985, Kani entame une année spéciale à l`Ecole militaire inter – armes de Koulikoro : elle en sort major de la promotion. De 1989 à 1993, elle est au Département de chirurgie Maxillo – faciale de l`hôpital militaire d`Ain Naja et Mustapha d`Alger. En juin 1993, elle obtient son diplôme de chirurgie maxillo -dentaire.

De 1995 à 2000, elle est déléguée ministérielle du Commissariat à la promotion des femmes auprès du ministère des Forces armées et des anciens combattants avant d`assumer les fonctions de chargée de mission au même département. C`est en 2000 qu`elle est nommée Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de la Promotion de la femme, de l`enfant et de la famille.

Experte, consultante en genre dans le maintien de la Paix elle sillonne plusieurs pays de la sous- région dans le cadre des missions de sensibilisation sur la prise en compte du genre dans les opérations de maintien de la paix. Son expertise a été aussi précieuse dans l`intégration des femmes au niveau des corps de la Gendarmerie et de la Garde nationale

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Sadio Politique / Société Civile

Mme Djila Habibatou Nagnouma Traoré

Troisième née d’une fratrie de huit filles, Habibatou Nagnouma TRAORE est une jeune femme leader qui intégra très tôt les mouvements de jeunesse dès l’âge de 14 ans pour défendre les droits des enfants. Subissant très vite les discriminations liées au genre dans son environnement, elle a décidé de se battre en étudiant assidûment jusqu’à avoir un master en marketing et intelligence des affaires et en fréquentant les organisations de la société civile telles le groupe ATT, Club ATT, Club des champions « Wanew ka Kènè », AJM, Présidente Mali Action Solidarité, Membre de la Jeune Chambre Internationale Bamako, Membre de l’Association des Bloggeurs du Mali, Présidente du Réseau des Jeune Femmes Leaders REJEFPO, Membre de Toast master Bamako Soleil puis militante de parti politique pour contribuer à briser les barrières liées aux stéréotypes et préjugées sexistes.

Ayant pour philosophie que la nature humaine n’a pas de limite à travers l’excellence, de 2011 à nos jours, Habibatou a suivi des formations de développement continu de leadership par le biais des programmes des organisations telles que le Centre Malien pour le Dialogue Interpartis et la Démocratie (CMDID), Institut Général Marc Garango pour la Gouvernance et le développement (IGD) , National Democratic Institute (NDI), Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), Fondation Friedrich Nauman, USAID etc.

Ses capacités ainsi renforcées lui ont permis de participer activement à des forums, colloque, symposium et dialogue de haut niveau sur les thématiques de l’émergence des jeunes ainsi que de celle des femmes, des droits de l’homme et de la sécurité au Mali et sur le continent tel qu’au Rwanda, en Ouganda, en Tanzanie. Avec sa vision continue de transformation de la société en luttant contre les discrimination, Habibatou Nagnouma TRAORE vient d’être élue en novembre 2016, conseiller communale en Commune III du District de Bamako avant d’être nommée en décembre de la même année Officier d’état civil du Centre Principal d’état civil de ladite Commune

Sadio Sport

Djénébou Danté

Sa participation aux huitièmes jeux de la Francophonie était incertaine. Finalement, elle a tenu à représenter le Mali à Abidjan. Bien lui en a pris. La championne malienne, Djenebou Danté, a remporté la médaille d’Or lors de l’épreuve du 400m. Avec un chrono de 52 s 23, Danté s’est classée devant la Canadienne Natasha McDonald et la Marocaine Assia Raziki.

La native de Dravéla Bolibana a fait résonner l’hymne national au stade Félix Houphouët Boigny, en s’imposant dans l’épreuve du 400m dame avec un chrono de 52’’23. La sprinteuse offre, ainsi au Mali, sa première médaille d’or et prend date pour les grandes échéances, notamment les Championnats d’Afrique d’athlétisme. Djénébou Danté a dominé la course de bout en bout et n’a laissé aucune chance à ses adversaires.

Âgée aujourd’hui de 27 ans (elle est née le 7 août 1989) Djénébou Danté, 1,76m, 79kg écrit une belle page de l’histoire de l’athlétisme malien, même si la sœur-aînée du footballeur international junior, Abdoul Karim Danté a réalisé meilleur chrono en 2016 aux Championnats de France (52’’16).

Aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, la sprinteuse a réalisé un chrono de 52’’85 au 400m. Il convient de rappeler que Djénébou Danté a été sacrée plusieurs fois championne du Mali aux 100, 200 et 400m. Le sacre de la sprinteuse a été salué par tous les téléspectateurs maliens qui ont pu suivre la course sur TV5. C’était vers 16h et quelques minutes plus tard, Djénébou Danté a reçu sa médaille d’or sous les ovations des supporters présents au stade Félix Houphouët Boigny.

Sadio Culture
Tetou Gologo

Assétou Gologo, dite Tétou est tititulaire d’un DEA en langues obtenu à St Petersbourg en 1992. Son parcours est assez atypique, et les différentes expériences, professionnelles et autres ont fait d’elle aujourd’hui une artiste et artisane malienne accomplie, contemporaine, et chef d’entreprise. En effet Tetou Gologo, au delà d’être une femme engagée, est la promotrice de la marque de bijoux et accessoires Tamacali (www.tamacali.com)

Imprégnée des valeurs et de la culture de son pays natal, Tetou s’insipire indéniablement de ses racines.  Le Mali est fier et très attaché à son histoire, à ses traditions, à sa culture, le tout étant transmis de génération en génération. Vivre dans un tel environnement, a nourri sa créativité.

Ainsi,, elle quitte carrière et emploi dans une multinationale pour vivre pleinement sa passion.. Ses créations reflètent ce qu’elle est, à savoir une femme malienne, contemporaine, vivant à l’heure de la mondialisation, femme fière de son passé, cheminant fièrement dans le présent, et construisant tout aussi fièrement le futur. Tamacali, lancé en 2005, est une entreprise de mise en valeur de la perle. A l’atelier, sis à Korofina Nord, on assemble des perles, pour en faire des bijoux, des objets de décoration divers, selon son inspiration. Elle utilise des matériaux et savoir-faire locaux et traditionnels. Par exemple, le fermoir qu’elle utilise et qui est un peu la marque de fabrique de Tamacali, lui a été inspiré par un accessoire équestre, qui vient du pays Dogon.

Chaque création est le fruit d’un travail d’équipe, d’une forme de solidarité, et au final la mention « made in mali » est apposée sur chacune d’entre elles. Aujourd’hui sur chaque continent, il y a au moins une création de Tamacali qui nous renseigne sur son orgine, son histoire et un peu d’histoire de son pays. Accessibles à toutes les bourses, ses pièces sont disponibles à travers le monde grâce à la vente en ligne et au depot-vente qu’elle propose.

Aujourd’hui, Tetou est une référence au Mali, comme artiste talentueuse, et comme chef d’entreprise, et tout simplement comme Sadio

Sadio Numérique

Dienaba Traoré

Mieux connue sous le pseudo Gabougouni qui fait référence au blog. Dienaba est une malienne de 26 ans passionnée depuis son plus jeune âge de cuisine et tout ce qui touche aux aliments. Dienaba est blogueuse culinaire et gère une entreprise spécialisée en Food Design (pour les restaurateurs et les particuliers) et en Food Safety (pour les entreprises agro-alimentaire et restaurants).
Gabougouni veut dire petite cuisine en bambara. C’est un blog qui fait
la promotion de la cuisine malienne et africaine en générale. Sur ce
blog elle valorise les produits de notre terroir tout en essayant de briser le stéréotype selon lequel la cuisine africaine est très grasse et peu nutritive en proposant des recettes saines et équilibrées.

Gabougouni est suivie par plus de 50 000 personnes sur les réseaux sociaux

A court  et moyen terme, Dienaba est en train de mettre en place l’E-shop de Gabougouni, qui permettra de vendre les produits des femmes transformatrices du Mali et de la sous région. Cet E-shop permettra de mieux faire connaître leurs produits mais également de pouvoir les vendre au juste prix. D’ailleurs c’est ce projet qui lui a permis d’être lauréat du Mali au Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen Orient (POESAM 2017).

L’objectif est de mettre en place ensuite un « Hub Culinaire » qui  sera un espace de coworking entre passionnés de cuisine, professionnels, entreprises agroalimentaires, etc. Parellement à ces nombreuses activités, Dienaba organise des ateliers cuisine/pâtisserie  qui connaissent un franc succces dans la capitalute.

Sadio Entreprise de l’Année

Nyelini Tapis Segou

Le Centre Niéleni tire son nom de la mythique Niéleni, femme exceptionnelle et brave dont le nom s’est bien étendu au delà des frontières du pays. La Tapisserie Nieleni tisse des tapis de laine depuis plus de 85 ans : ils ornent les sols des Bâtiments officiels à Bamako et demeures de riches personnalités.

Dans les ateliers de la tapisserie certaines femmes tissent, d’autres font le tri du coton ou le nettoient…etc. Le tapis de niéleni est qualifié par les professionnels comme l’un des meilleurs tapis de laine qui soit.

En plus le travail à « l’ancienne » est impressionnant, la visite du centre est intéressante car le visiteur est vite émerveillé par le génie créateur, le savoir-faire et la patience des femmes qui, avec une habileté déconcertante, créent de jolis motifs de tapis en assemblant des fils en provenance de Dakar, de la laine fournie par les éleveurs de Mopti, de Tenenkou et de Gao.

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Sadio Haute Fonction

Mme Diakité Fatoumata N’DIAYE

Très humble, efficace et discrète, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE a su, de par sa compétence, gagner la confiance des présidents successifs du Mali depuis l’avènement de la démocratie. Une femme au parcours exceptionnel dans les secrets des pouvoirs d’Alpha Oumar Konaré de 1992 à 2002, d’Amadou Toumani Touré  de 2002 jusqu’au coup d’Etat en 2012, ainsi que de la transition de Dioncounda Traoré et d’Ibrahim Boubacar Keita depuis le 4 septembre 2013, jour de sa prestation de serment.

Administrateur civil de son Etat, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE titulaire d’un DEA de droit civil à l’Université de Paris I, Panthéon Sorbonne, intègre la fonction publique à son retour au pays en 1983. Mme Diakité sera nommée plusieurs fois Ministre au cours de sa carrière:

Ministre de la Santé Publique, de l’Action Sociale et de la Promotion Féminine dans le Gouvernement de Transition; Commissaire à la Promotion des Femmes avec rang de ministre;  Ministre de la Santé, des Personnes Agées et de la Solidarité.

Première femme Médiateur de la République au Mali jusqu’en 2009, elle sera par la suite nommée par le Conseil des Ministres, Secrétaire Général du Gouvernement jusque fin 2016 oú elle fait valoir ses droits à la retraite. Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE compte sur cette nouvelle vie pour profiter de sa famille et mettre son expérience au service de la communauté.

Chevalier de l’Ordre National du Mali ;
Officier de l’Ordre National du Mali;
Décorée du Wissan Al Alaouite de l’Ordre de Commandeur (Maroc ) ;
Chevalier de la Légion d`honneur de France.

Sadio Politique / société civile

Mme ASSORY Aicha Belco MAIGA

L’Honorable Assory Aïcha Belco Maïga, « Aïcha, la Malienne », comme on l’appelle à Kidal et Tessalit où elle est élue, est à l’avant-garde de tous les combats pour la défense de la République du Mali. Son engagement à défendre les valeurs de la nation et porter la voix du Mali ne se limite pas à son Kidal natal ni à son fief électoral Tessalit. Elle porte la parole de la République partout à travers le monde en sa qualité de présidente déléguée de la section du  Mali de l’Assemblée  parlementaire de la Francophonie.

Conseillère municipale, 5e vice-présidente de l’Assemblée Nationale, elle n’a jamais coupé le pont avec les populations de Tessalit où elle se rend de façon régulière.

En effet, après ses études, Aïcha Belco Maïga s’intéresse à la politique comme solution alternative pour assister les couches les plus vulnérables et être la voix des sans voix. Elle se lance également dans plusieurs actions de développement et de création d’emploi. Elle est ainsi promotrice de l’ONG EFFAD qui a pour mission :

– le soutien aux femmes victimes de la non scolarisation pour leur participation à l’animation de la vie sociale et leur implication dans la promotion des droits humains

– l’appui aux associations et organisations paysannes et de lutte contre la pauvreté

– le plaidoyer en faveur de l’égalité devant la loi, le droit à la vie et la promotion de la culture

– la formation des élus locaux sur la politique Nationale d’Egalité Hommes/Femmes

– l’appui aux pasteurs pour la reconstitution du cheptel et de la valorisation du pâturage dans la région de Kidal

– le plaidoyer pour la résolution pacifique des conflits par le biais  des mécanismes de gestion traditionnelle.

Sadio Sport

Equipe de basket féminine junior

L’Egypte a été impuissante face au Mali qui conserve son titre de champion d’Afrique des U18 Féminin à l’issue de la finale disputée lors du tournoi continental au Caire, en juillet dernier. Le Mali qui termine le tournoi sur six victoires en autant de matchs, a dominé l’Egypte du début à la fin.

En effet, sans surprise, la sélection nationale junior s’est hissée sur le toit du continent pour la sixième fois – la deuxième fois d’affilée – en battant largement 84-61 le pays organisateur, l’Egypte. La capitaine Salimata Kourouma et ses co-équipières ont maîtrisé leur sujet de bout en bout et n’ont pas tremblé une seule fois malgré le soutien du public acquis à 95% à la cause des Egyptiennes.

Les protégées du coach Amadou Bamba feront la course en tête jusqu’au coup de sifflet final. Après les sacres de 1996 au Mozambique, 2000 à Bamako, 2006 à Cotonou, 2008 en Tunisie et 2014 en Egypte, la sélection nationale junior remporte la couronne continentale pour la sixième fois en 14 éditions.

Les joueuses de l’entraîneur Amadou Bamba ont fait vibrer les amateurs de la balle au panier en hissant le drapeau national à la première marche du basket africain. C’est la deuxième fois que le Mali s’impose devant l’Egypte et prive ce pays du titre continental.

Grâce à ce succès, la sélection nationale junior décroche son billet pour le prochain Championnat du monde de la catégorie en Italie en juillet prochain. Ce sixième sacre confirme la bonne santé de notre basket-ball féminin qui a remporté tous les trophées africains : Coupe d’Afrique des clubs, Afrobasket féminin sénior, Afrobasket féminin espoir, Afrobasket féminin U18 et U16 et Jeux africains. Pour le moment, aucun pays africain n’a réussi une telle performance, c’est-à-dire, remporter le titre continental dans toutes les catégories.

Sadio Business

Jamilah BEN BABA

Mme BEN BABA Jamila est diplômée de l’Ecole Supérieure d’Administration des Entreprises à Paris.

Son parcours professionnel a démarré à Conakry en 1989 par la mise en place de la distribution exclusive des véhicules Toyota sur le marché guinéen dans le cadre d’une entreprise familiale.

Lors de la CAN 2012 à Bamako, elle construit et ouvre un hôtel 4 étoiles qu’elle donne en  gestion au groupe hôtelier Kempinski. Elle le revendra en 2006 au lybien LAIICCO.

Pendant cette période, appartenant à une famille commerçante, elle crée une marque de thé « La Gazelle » qu’elle distribue sur tout le territoire malien ainsi que dans la sous-région. Cette activité a fait un chiffre d’affaires de 5 milliards au Mali en 2016 et atteignait  même les 15 milliards avant 2012.

Elle crée Laham Industrie en Novembre 2011 en partenariat avec Catek et démarre les travaux de l’abattoir en décembre 2012. Mme Ben Baba est actionnaire à hauteur de 75% de Laham Industrie dont elle est Présidente du Conseil d’Administration.

L’exploitation débute en juin 2015. Elle vient de mettre sur pied un réseau de distribution et de transformation de produits carnés à Dakar (SODIV) et à Bamako (Laham industrie services)

A partir de Mars 2016, un réseau de franchises voit le jour : Carre Fermier a pour vocation de distribuer tous les produits frais carnés. En plus de la viande elle s’ouvre également  aux  poulets, poissons, œufs etc…

Son objectif aujourd’hui, est de faire de la viande malienne une référence au plan international.

Les installations de Laham Industries compte le premier abattoir moderne de la sous région qui transforme et distribue de la viande sous sa marque propre. C’est un bel exemple de valorisation de la matière première disponible au Mali.

Sadio Sciences

Dr TRAORE Assa SIDIBE

Première endocrinologue et première femme agrégée de médecine malienne, elle lutte pour une prise en charge des malades dans son pays. Elle est originaire de la ville de Nioro du ­Sahel, dans la région de Kayes, près de la frontière mauritanienne. Elle termine ses études générales à Bamako et complète sa formation en France.

Endocrinologue et diabétologue, son champ d’action englobe les maladies métaboliques en général et le diabète en particulier. A l’heure où cette maladie fait figure de fléau dans les pays en ­développement, en Afrique de l’Ouest notamment, le Mali peut se targuer d’être précurseur dans la prise en charge des diabétiques. Une avancée que le pays doit entre autres à Assa ­Sidibé Traoré, qui dirige le service d’endocrinologie de l’Hôpital du Mali, dans le quartier de Missabougou.

L’endocrinologie avait semblé à Mme Traoré, au moment de choisir sa spécialité, être un choix judicieux, ne serait-ce qu’en observant l’endémie malienne de goitres, provoqués par une augmentation du volume de la thyroïde. Une bonne intuition, puisqu’elle sera, après son diplôme en 1985, le premier ­endocrinologue du Mali.

Faute de spécialiste, elle se retrouve assez rapidement débordée. Elle se bat alors pour l’ouverture d’un Certificat d’études spécialisées (CES), afin de former d’autres médecins à l’endocrinologie. Bamako est aujourd’hui la référence dans la sous-région dans cette  spécialisation. Cette année sort la 3e promotion avec des médecins originaires de 5 pays africains.

Sadio Femme de l’année

Mme SACKO Aminata KANE

Après plus d’une décennie de mission bien accomplie en tant que Commissaire de la Brigade des Mœurs et directrice de la Police judiciaire, le Contrôleur Général de Police, Mme SACKO Aminata KANE dite Ami Kane a été nommée Gouverneur du District de Bamako par le Conseil des Ministres du mercredi 1er juin 2016.

Ami Kane a intégré la Police nationale en 1976. Elle obtient son Brevet militaire de Parachutiste en 1977. Après l’Ecole de Police d’où elle est sortie inspecteur, elle est d’abord affectée à l’immigration. Elle servira ensuite à la Brigade des mœurs pendant 9 ans, avant de rejoindre successivement Interpol, le 7ème Arrondissement, la Brigade des mœurs puis la Direction de la Police judiciaire en tant qu’officier.

Présente aussi dans l’humanitaire depuis plusieurs années, elle a reçu plusieurs distinctions honorifiques et médailles pour services rendus à la Nation dont le “Women Of Excellence” décerné par l’Ambassade des Etats Unis au Mali.  Aussitôt installée au Gouvernorat du district de Bamako, elle initie l’opération de déguerpissement communément dénommée “Opération Ami Kane” qui vise à assainir la ville de Bamako et à libérer les emprises des voies et espaces publics. Cette opération, qui fait couler aujourd’hui beaucoup d’encre, est appréciée par les autorités de ce pays ainsi que par nombre de nos concitoyens qui pensent qu’on ne peut prendre la voie du développement dans l’anarchie et le désordre.

Entreprise de l’année

Groupe SAER et KLEDU

Le groupe SAER appartient à Mr Diadié Amadou Sankaré. Il s’étend sur 5 pays : Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Guinée et Niger. SAER est une référence malienne dans les domaines des ressources humaines, du Conseil aux entreprises, des Transports et des Mines.  SAER a beaucoup de filiales dont : Mali Créance SA, DS Consulting Sarl, IMS SA. De sa création à maintenant, SAER a participé pleinement à l’essor de la politique de l’emploi au Mali grâce à sa collaboration avec l’Etat, les entreprises privées de droit malien et celles étrangères désireuses de s’installer au Mali.

Le groupe Kledu appartient à Mr Mamadou Sinsy Coulibaly et se compose d’une douzaine de sociétés. Parmi ses actifs les plus importants, il faut noter son pôle de communication qui comprend la radio Kledu, la plus écoutée de Bamako selon le dernier sondage de la Fondation Friedrich Ebert, K2FM, le mensuel d’information gratuit, Le Dourouni, une agence de Communication, le bouquet satellite Malivision et bientôt une station de télé.

De par leurs actions, les Groupes Kledu et SAER se sont démarqués et sont reconnus au Mali pour leur soutien indéfectible aux causes féminines. En effet, plusieurs initiatives ont pu à ce jour, bénéficier d’un accompagnement technique et financier.

Sadio Culture

Mariam MAIGA

Native de Gao, dans la sixième région du Mali, Mariam Maiga poursuit sa formation  de plasticienne au conservatoire Balla Fasseke dans la section art plastique après avoir obtenu son baccalauréat. Artiste peintre, photographe et illustratrice, elle s’inspire du noir et blanc pour réaliser ses tableaux, qui mettent en scène la société surtout la  tournure négative de la culture, l’injustice et la guerre.

Mariam possède un atelier du nom de Tim arts où elle exerce son métier d’artiste plasticienne avec une équipe de cinq personnes. Les cinq tableaux de l’artiste en noir et blanc dont le thème est “l’indépendance, je me libère et j’évolue “, illustrent la lumière, la bénédiction des anciens, le pouvoir, la rébellion… Le cinquième tableau a une particularité pour l’artiste. Elle s’est inspirée de la culture de son pays, pour montrer que tous les hommes qui portent le turban blanc ne sont pas des rebelles.

Elle est membre d’une association basée au Burkina Faso qui regroupe des femmes plasticiennes de l’Afrique sub-saharienne. C’est dans ce cadre qu’elle a participé à la résidence de peinture à Ouagadougou organisée par ladite association avec le soutien de l’UEMOA Elle a fait des expositions le 1er mai dernier pour rendre hommage à l’honorable Robert Nesta Marley ” ONE LOVE “. Elle a réalisé 11 tableaux pour illustrer ses paroles positives et démontrer à quel point le ” One love “ est important dans la recherche de la paix. Exposition qui s’est tenue à la galerie médiathèque de Medina.

Elle a aussi fait une exposition collective de photos au Musée national du Mali pour rendre hommage à la femme malienne ” Mali MUSO “. Ce qui l’amènera à travailler avec les vendeuses de fruits et de légumes et de mettre en lumière leur participation au développement de leur pays. Pour l’artiste, c’est à travers ses tableaux elle « propose des solutions positives pour donner une résolution à la chose négative ». Mariam appelle ses consoeurs plasticiennes à se battre pour leur art.

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